Des œufs et des vœux des PSST au Centre agropastoral de Fort Liberté

Certes, les nouvelles en provenance d’Haïti n’ont rien de réjouissant. Sauf, peut-être, lorsqu’elles nous proviennent des partenaires que soutient l’AQANU.

C’est le cas du projet «Œufs de table» au Centre agropastoral des Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST) à Fort Liberté en Haïti.

Avec trois autres partenaires, les sections de Granby et d’Outaouais de l’AQANU ont contribué à la construction d’un poulailler.

En fait, le projet s’est amorcé au début d’octobre 2021 avec la construction d’un premier poulailler, puis il s’en est installé un second.

Les œufs sont amassés puis distribués dans les écoles. (Photo PSST)

Avec ces poulaillers (l’un de 720 pondeuses, l’autre de 1072), les PSST voulaient fournir des œufs aux élèves et au personnel de leurs huit écoles de la région ainsi aux jeunes de leur orphelinat. Dans ce dernier cas, jusqu’à maintenant, en raison du climat d’insécurité, elles n’ont pu rejoindre les jeunes de l’orphelinat.

En même temps que leurs remerciements et leurs vœux de paix et de bonheur pour la nouvelle année, les PSST ont dressé le bilan de ce projet.

Ainsi, malgré des problèmes de remplacement des poules du premier poulailler, en 2023-2024, elles ont pu fournir des œufs à 1369 garçons, 1785 filles et 138 membres du personnel de quatre écoles : l’École Lucienne Estimé à Mirebalais; l’École Notre-Dame de la Nativité à Savanette; l’École Saint-Michel de Boucan-Carré et l’École Exaltation de la Croix à Dérac.

Des œufs durs sont servis aux élèves. Ici, à l’École Exaltation de la Croix à Dérac. (Photo PSST)

La distribution d’œufs du premier poulailler devrait reprendre en janvier, les élèves de quatre écoles en ayant été privés au cours du premier trimestre 2023.

Selon les informations fournies par les PSST, un système de communication plus intense entre les différents acteurs du projet a été mis en place afin de contrôler les risques. L’alimentation des pondeuses constitue également un souci des PSST. «Nous faisons une publicité dans une revue à travers le comité d’Aide pour Haïti en vue de trouver des fonds pour suppléer certaines dépenses», soulignent-elles.

Hélène Ruel

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