Visite de reconnaissance

La délégation d’AQANU-Bois-Francs a de nouveau été invitée par le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, également whip en chef du gouvernement du Québec.

Un mois après avoir prononcé son allocution à l’Assemblée nationale soulignant le 50e anniversaire de l’AQANU (le 14 février) le député a accueilli des gens d’AQANU-Bois-Francs à son bureau de Victoriaville, le 13 mars dernier.

Le député et whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre,
a accueilli Roland Gingras et Robert Arsenault à son bureau
de Victoriaville. (Photo Hélène Ruel)

 

Cette visite revêtait d’autant plus d’importance que le 14 février, le député ne disposait que de très peu de temps entre sa déclaration en Chambre et la période de questions.

Plus encore, cette fois, l’un des trois fondateurs de l’AQANU, Roland Gingras, a pu participer à la rencontre n’ayant pu se dégager pour la journée du 14 février.

Ainsi, la délégation sylvifranche d’AQANU Bois-Francs se composait cette fois de Roland Gingras, de son collègue victoriavillois Robert Arsenault, l’autre fondateur de l’AQANU (le Montréalais Pierre Dextraze est le troisième signataire de la charte) et de Reginald Sorel qui a présidé l’AQANU nationale.

Dans cet article du quotidien La Tribune publié le 25 août 1972, il était question de l’hôte haïtien Théodore «Brandon» alors qu’il s’agissait plutôt de Théodore Pradon.

Roland a profité de l’échange pour remonter le fil du temps et raconter la genèse de l’AQANU, partant de ces marches du Rallye Tiers-Monde qui s’organisaient annuellement à Victoriaville. Le député Lefebvre s’est souvenu d’y avoir participé, se surprenant que l’AQANU y ait tiré ses origines.

Ces marches (de 20 milles à l’origine) servaient à financer des projets dans ce qu’on appelait les pays «du tiers-monde», Haïti en faisait évidemment partie. L’une des marches avait eu pour objectif de financer la construction d’une école à Flon.

Avec le prêtre André Genest, les enseignants Robert et Roland étaient très engagés dans l’organisation de la Marche et dans l’ACNU (Association canadienne pour les Nations Unies), laquelle organisait des stages en Haïti.

Roland a rappelé au député que Rallye Tiers-Monde avait bien tenté d’obtenir du financement du gouvernement fédéral (ACDI autrefois) pour des projets en Haïti. Mais cette requête avait été rejetée parce que Rallye Tiers-Monde était une trop petite organisation et parce qu’elle n’organisation qu’une seule activité par année. Voilà pourquoi, l’équipe victoriavilloise s’est jointe à l’ACNU afin de poursuivre ses «missions» en Haïti. Plus tard, en novembre 1972, l’AQANU naissait d’une scission de l’ACNU.

L’échange avec le député Lefebvre s’est poursuivi traitant des projets que l’AQANU continue de soutenir dans les communautés haïtiennes, malgré la situation en Haïti.

Comme elle l’avait fait pour le député fédéral Alain Rayes, l’AQANU-Bois-Francs a remis au député provincial une tasse et un T-shirt illustrant son slogan en créole «50 lane solidarite ak peyizan ayisyenh yo». Le député Lefebvre a versé sa contribution au Club des 100 d’AQANU-Bois-Francs, laquelle lui en est reconnaissante, se souvenant également de sa contribution de 500 $ à la suite du séisme du 14 août 2021 en Haïti.

Hélène Ruel

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