Alliée de l’AQANU, sœur Marie Mamoune Maurice était présente à l’assemblée générale annuelle de l’AQANU pour présenter un aperçu de l’état de ses recherches en vue de soutenir sa thèse doctorale à la fin de la session.
Sa congrégation des Petites sœurs de Sainte-Thérèse et les dons obtenus par l’AQANU (de la Fondation Jacques et Michel Auger et de la FEC-CSQ) ont contribué au financement de ses recherches menées sur le terrain, en Haïti, particulièrement dans des écoles situées en milieu défavorisé.

Tony Simard (Photo Hélène Ruel)
Sœur Mamoune cherche à identifier ce qui influence les taux de réussite. Les pratiques? La formation du personnel enseignant? Son expérience? Les conditions physiques de l’école? Le climat de l’établissement? Ce sont à ces caractéristiques que s’attache la doctorante de l’Université Laval.
Le président Emilio Bazile a aussi tenu à saluer Tony Simard, concepteur de la Boîte à innovations (BAI), laquelle, avec l’AQANU, pourrait offrir un second programme de formation pour qui, en Haïti, veut dispenser ses cours par des moyens numériques, et cela en créole, a précisé Dr Bazile. Ce dernier a rappelé que la BAI de Tony Simard, active depuis plusieurs années en Afrique, est reconnue par la Banque mondiale.

Sœur Marie Mamoune Maurice et Marie-Thérèse Saint-Julien. (Photo Hélène Ruel)
Enfin, se démarquait aussi Marie-Thérèse Saint-Julien, à qui sœur Marie Mamoune Maurice dédie le titre de pionnière du jardin de plantes médicinales au Centre agropastoral de Fort Liberté.
«C’est elle qui m’avait fait don de 20 $ en 2019 et c’est avec ce montant que j’avais acheté des semences de lavande, basilic, menthe pour commencer le projet de plantes médicinales», rappelle sœur Mamoune.

Ce jardin de plantes médicinales dont Marie-Thérèse Saint-Julien est considérée comme la pionnière. (Photo des PSST)
Depuis, ce jardin a pris de l’ampleur, avec le soutien du groupe d’Études et Action civique pour Haïti et la Fondation Louise-Grenier.
Ancienne religieuse, résidant au Canada depuis une quarantaine d’années, Marie-Thérèse Saint-Julien est membre de l’AQANU-Granby.
Hélène Ruel