AQANU-Granby : fêter, témoigner, remercier

Il fallait assister au «4 à 7» de l’AQANU-Granby le 21 octobre dernier pour constater que si l’AQANU a du passé, elle a aussi de l’avenir en Haïti et cela malgré le chaos qui y règne actuellement.

Une quarantaine de personnes ont participé à la fête qu’organisait l’AQANU-Granby afin de souligner les 50 ans de l’Association. À Granby, c’est le séisme de 2010 en Haïti, l’énergie des regrettés Yola et son conjoint Germain Touchette qui ont fait naître un comité.

Leurs 2 filles et leurs enfants participaient à l’activité prenant alors la mesure du travail de démarrage accompli par leur mère et par ténacité de leur père engagé dans l’AQANU jusqu’à son dernier souffle.

Fidèle sympathisante de l’AQANU-Granby, la députée fédérale de Shefford, Andréanne Larouche, a remis un certificat de reconnaissance à Pierre Dextraze (à gauche), membre fondateur de l’AQANU. Clément Roy, responsable du comité AQANU-Granby, figure en leur compagnie. (Photo Rachel Papineau)

L’occasion était belle d’honorer leur mémoire ainsi que de remettre un certificat de reconnaissance à un des pionniers de l’AQANU, Pierre Dextraze, un des trois signataires de la charte en novembre 1972. Ce dernier s’était déplacé de Laprairie pour se rendre à Granby afin de parler des débuts de l’Association.

Si l’AQANU-Granby n’a pas cinquante ans, elle a tout de même réalisé huit projets en Haïti, lesquels ont injecté 90 000 $ dans des communautés rurales. La rencontre a permis de faire un survol des huit projets, dont certains toujours en cours, notamment avec l’UPA Développement international (UPA DI). Chargée de projet à UPA DI, Mélanie Morel a dit être étonnée du dynamisme de l’AQANU-Granby, engagée dans des projets Carboneutre.

Mélanie Morel, chargée de projet à UPA DI (Photo Rachel Papineau)

Sœur Marie Mamoune Maurice, représentante de la communauté haïtienne des Petites sœurs de Sainte-Thérèse, était également présente pour témoigner de la «différence» que fait l’AQANU dans les projets se développant à la ferme agropastorale des religieuses à Fort Liberté. Là, l’AQANU contribue à l’implantation de systèmes d’aquaponie, d’hydroponie et à la construction d’un poulailler.

L’AQANU-Granby tire une partie de ses revenus de la vente du café haïtien nOula produit par une coopérative de paysans haïtiens. «Nous avions invité l’enseignant Stéphane Nadon et deux de ses étudiants qui font partie de cette chaîne de solidarité en travaillant à moudre, peser, emballer le café», explique Clément Roy, responsable du comité AQANU-Granby.

L’équipe AQANU-Granby et région. De gauche à droite : Robert Marquette, Pierre Brun, Clément Roy, Marie-Thérèse St-Julien, Jean-Luc Nappert, Julie Ostiguy, Ricardo Germain, Pierrette Ruel et (absente de la photo) Christiane Bruyère. (Photo Rachel Papineau)

Évidemment, Ricardo Germain, Haïtien d’origine, n’a pas manqué de traiter de la situation en Haïti, laquelle ralentit les ardeurs de l’AQANU-Granby. Rien n’empêche, de nouveaux projets continuent de germer au sein de l’équipe, ces projets, comme les précédents, répondant toujours à des besoins collectifs exprimés par les partenaires haïtiens, précise M. Roy.

Jean-Luc Nappert, membre du comité, a invité les gens à faire un don à l’AQANU à même ce fameux chèque promis par le gouvernement réélu du Québec !

Hélène Ruel

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