Cours, AQANU-Montréal… cours! ( Au Marathon de Longueuil)

Encore une fois cette année, AQANU-Montréal participe au Marathon de Longueuil le samedi 18 mai 2024 à partir de 9 heures.

De ce fait, nous recrutons des coureurs:

Les tarifs des parcours sont de 20 $ pour 1 kilomètre, de 25 $ pour 3,5 kilomètres.

Les parents peuvent accompagner gratuitement leurs enfants pour le parcours d’un kilomètre seulement.

De jeunes ambassadeurs de l’AQANU-Montréal photographiés au Marathon de l’année dernière. (Photo David Almanor)

Pour mieux planifier notre participation, faites-nous parvenir vos intérêts par retour de courriel en précisant noms et coordonnées ainsi que le jour et parcours choisis au plus tard le dimanche 31 mars 2024.

Il est suggéré que chaque coureur sollicite des dons auprès des amis et des connaissances.

Pour de plus amples d’informations, veuillez contacter Jean Emmanuel Léon (jeanemmanuell@yahoo.fr) ou au 514 213-2040.

Modes de paiement.

Que vous soyez un coureur / donateur / coureur et donateur :

  1. a) par virement Interac à l’adresse suivante : tresorerie@aqanu.org
  • utilisez le mot de passe Course2024;
  • dans un courriel distinct, communiquez vos coordonnées aux deux adresses suivantes : tresorerie@aqanu.org et à dmarcotte87@gmail.com
  • précisez qu’il s’agit des frais d’inscription à la course et/ou de don.
  1. b) par chèque libellé au nom de l’AQANU et posté à l’adresse suivante:

304-473, rue de Cannes Gatineau QC J8V 4E6.

  • communiquez votre adresse courriel et vos coordonnées si elles ne sont pas inscrites sur le chèque;
  • précisez qu’il s’agit des frais d’inscription à la course et/ou de don.

N.B. Les frais d’inscription à la course ne donnent pas droit à un reçu pour usage fiscal.

Un reçu pour usage fiscal sera remis pour des dons de 20 $ et plus.

Jean Emmanuel Léon

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«Contre vents et marées»

Elles sont tenaces les Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST) tentant de profiter des moyens à leur disposition pour continuer d’offrir de la formation à leur École de formation professionnelle Mark Gallagher (ÉFPMG).

Dans un message adressé à l’AQANU, la directrice de l’ÉFPMG, sœur Eugénie Jeudy, a manifesté son espoir de reprendre les cours en présentiel au cours des prochains jours.

«Nous cherchons à voir comment il serait possible de
reprendre les cours en présentiel d’ici le premier avril prochain en
souhaitant une amélioration progressive. Mais entre temps, nous gardons contact avec les formateurs et les jeunes pour faire ce qui est possible en ligne et heureusement, nous avons la plate-forme TIC-BAI, conçue pour permettre aux gens d’apprendre et surtout là où le présentiel paraît difficile ou même impossible dans certains cas», écrit sœur Jeudy.

Elle a sollicité de nouveau l’aide de l’AQANU afin que celle-ci l’aide à boucler l’année scolaire «en dépit de tout inconfort», les élèves ayant acquitté leurs dettes (frais scolaires) sans pouvoir obtenir leur diplôme.

Sœur Jeudy a souligné qu’Haïti traversait une crise sans précédent et que personne n’était à l’abri, la zone de Rivière Froide étant également affectée par des actes de banditisme.

La parole aux enseignants

Quelques semaines auparavant, l’AQANU a pu donner la parole à des enseignants haïtiens, faisant écho à leur détresse et à leurs demandes d’aide.

Les organisations syndicales québécoises s’en font le porte-voix, proposant des projets pour leur venir en aide.

L’École de formation professionnelle Mark Gallagher s’est ouverte il y a dix ans. (Photo Archives AQANU)

 

Les syndicats québécois emboîtent le pas à la campagne mondiale pour une éducation publique de qualité menée par l’Internationale de l’Éducation (IE). Ils exigent de l’État haïtien le respect des règles de l’État de droit et de la démocratie, veulent faire entendre la voix des enseignantes et enseignants en ce qui concerne leurs conditions de vie et de travail et exigent l’octroi d’au moins 20% du budget national au ministère de l’Éducation et de la Formation professionnelle.

On peut lire l’article de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) en suivant ce lien : https://www.lacsq.org/actualite/haiti-dans-les-tenebres/

Hélène Ruel

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L’AQANU-Granby et région continue ses projets.«Men nan men» avec les Haïtiens.

 

Les membres et sympathisants de l’AQANU-Granby ont accueilli leurs collègues de la région de l’Outaouais lors d’un café-causerie le 9 mars dernier au Centre France-Arbour.

Les membres du comité régional de l’AQANU-Granby : Jean-Luc Nappert, Pierrette Ruel, Julie Ostiguy, Clément Roy et Ricardo Germain. Pierre Brun et Robert Marquette étaient absents au moment de la prise de photo. (Photo: Brigitte Arseneau)

Cette rencontre a permis de donner le portrait de la situation globale en Haïti et surtout de présenter l’état d’avancement des projets soutenus par l’AQANU-Granby et région.

Haïti vit depuis trop longtemps une situation qui a dégénéré. Ricardo Germain, Granbyen originaire de la région de Jacmel en Haïti, a tracé un portrait réaliste de la situation.

Port-au-Prince est aux mains des bandits, des milliers de personnes quittent leur maison fuyant l’insécurité. Une proportion de plus en plus grande de la population souffre de famine. Cette situation désastreuse affecte davantage la capitale Port-au-Prince et les environs, mais limite énormément les déplacements et l’approvisionnement. Face à cette situation, la solidarité est la meilleure réponse à cette crise humanitaire.

Malgré la vie chère et toute cette violence, nos partenaires de Fort Liberté tout au nord du pays et ceux de Baptiste dans les montagnes éloignées de Port-au-Prince réussissent à tenir le coup.

Photo UPA-DI

Du côté de Baptiste, les pépinières vont bon train. En plus du reboisement des 30 hectares, avec le projet Carboneutre Ayiti, nous poursuivons les plantations sur 50 nouveaux hectares. Ce projet de l’Union des producteurs agricoles Développement international (UPADI) emploie huit personnes, techniciens et agronomes en plus de contribuer à nourrir de nombreuses familles.

À Fort Liberté, la plantation de moringa est presque terminée. (Photo des PSST)

Au Centre agropastoral de Fort Liberté, le projet moringa est presque terminé. Cette plante est un supplément alimentaire de haute qualité qu’on introduit sous forme séchée dans les plats des cantines scolaires. Les plantules qui deviendront arbustes et arbres recouvrent un hectare et commencent à fournir de précieuses feuilles. «La variété de Moringa Oleifera est particulièrement facile à multiplier, sa croissance est très rapide même en zone aride et ses feuilles sont produites en abondance: la première récolte a lieu seulement trois mois après le semis et les feuilles sont récoltées plusieurs fois dans l’année. Le coût de production est aussi très faible.»

(https://fr.ulule.com/moringa-haiti/)

Le moringa sera distribué avec les œufs des poulaillers aux huit écoles et nourrira plus de 2000 enfants.

Lors du café-causerie de l’AQANU-Granby (Photo Brigitte Arseneau)

Des membres de l’AQANU Outaouais ont présenté avec enthousiasme leur projet TIC-BAI (formation en utilisant les technologies) et celui visant à augmenter la production agricole du côté de Papaye en recourant au microcrédit. 

La vente de café haïtien demeure la base de notre financement et depuis plusieurs années. Le café solidaire permet de continuer notre partenariat avec les organisations haïtiennes. 

* Main dans la main ou en solidarité avec les Haïtiens

Clément Roy

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«L’École doit continuer de fonctionner»

Invité à commenter la situation chaotique en Haïti, particulièrement à Rivière Froide investie par les gangs armés, le président de l’AQANU, Emilio Bazile a formulé le vœu que l’École de formation professionnelle Mark Gallagher (ÉFPMG) qui s’y trouve puisse reprendre ses activités.

Dr Bazile a accordé une entrevue à la journaliste Vanessa Vander Valk de l’émission Shift à l’antenne de CBC au Nouveau-Brunswick, le 12 mars dernier.

On sait que l’établissement de formation professionnelle porte le nom du sergent Mark Gallagher décédé lors du séisme de janvier 2010 en Haïti. L’École a été construite grâce, notamment, à l’aide financière des Amis de Mark Gallagher, du gouvernement du Nouveau-Brunswick et avec le soutien des collèges communautaires de cette province.

L’AQANU a assuré la coordination de la construction financée en grande partie par le gouvernement d’Ottawa. L’École a ouvert ses portes il y a tout juste dix ans, gérée par les Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST).

Voilà pourquoi, au Nouveau-Brunswick, la nouvelle de l’invasion des gangs armés à Rivière Froide où se trouve l’école a alerté les médias néo-Brunswickois.

Le président de l’AQANU, Emilio Bazile (Photo Hélène Ruel)

À l’intervieweuse, le président de l’AQANU a expliqué que l’École avait dû fermer ses portes et que les Petites sœurs devaient se cacher. La présence de gangs armés empêche les enseignants de se déplacer.

Il a ajouté qu’à la direction de plusieurs établissements scolaires, les bandes criminelles avaient la coutume d’exiger une rançon pour la réouverture des écoles. Il ne savait pas si les Petites sœurs devaient répondre à de telles exigences. «Je ne peux que le présumer.»

Il a également expliqué que les pannes d’électricité rendaient plus difficile la formation à distance.

Il affirme que l’École doit continuer de fonctionner, la population de la zone en dépend. Il se souvient d’avoir assisté à son inauguration. Il a rappelé comment des gens comme Richard Blaquiere ont beaucoup travaillé à l’établissement de ce centre de formation professionnelle plutôt unique en milieu rural.

Sachant que Dr Bazile est originaire d’Haïti, Mme Vander Valk lui a également posé des questions le concernant plus particulièrement.

Sa résidence en Haïti a été prise par les bandits. Il ne peut se rendre dans son pays depuis trois ans, lui qui avait l’habitude d’y aller quelques fois par année, souvent pour des missions médicales.

«On se sent impuissant», a-t-il admis, devant l’état désastreux du pays. Il ne sait pas trop comment Haïti pourra émerger de ce marasme. Il fonde espoir sur une intervention de la communauté internationale.

On peut écouter son entrevue sur le site de la CBC :

https://www.cbc.ca/listen/live-radio/1-83-shift-nb/clip/16048767-gallagher-school

Hélène Ruel

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AQANU en Outaouais vous invite à déjeuner

L’Association québécoise pour l’avancement des Nations Unies (AQANU) en Outaouais vous invite à son déjeuner annuel.

Se voulant d’abord une activité de sensibilisation à l’aide humanitaire, celui-ci vise aussi à amasser des fonds destinés à financer des projets de développement en Haïti.

Cette importante activité aura lieu le 20 avril 2024, à partir de 9 heures, à l’église Sainte-Maria-Goretti, 664 rue de Duberger, Gatineau (secteur Templeton). L’activité se terminera au plus tard à 11h30.

La présidente régionale, Gertha Janvier, fera en premier lieu un rapide bilan de l’année 2023-2024 en ce qui concerne les activités de l’AQANU Outaouais, tant celles dans la région que celles en Haïti. Ensuite, Marie-Lissa Guérin parlera de l’École de formation professionnelle Mark Gallagher et du projet appelé : Technologies de l’Information et des Communications – Boîte à Innovations (TIC-BAI).

Les fonds amassés à cette occasion serviront de fait à financer le projet TIC-BAI. Il veut rendre accessible virtuellement de la formation technique à tous les Haïtiennes et Haïtiens désireux d’acquérir soit en français ou en créole leur langue maternelle, une expertise dans des domaines, telles la bureautique, l’agroécologie, la cuisine, la couture, etc. Il y a là un riche potentiel de formations toujours plus diversifiées qui leur seront offertes. Nous rappelons que les responsables de l’AQANU s’assurent que les fonds versés soient utilisés exclusivement aux fins convenues.

Au déjeuner de l’AQANU-Outaouais de l’an dernier. (Photo Philip Richards)

N’hésitez pas à nous soutenir en venant partager avec nous un déjeuner convivial. Pour faire vos réservations, communiquez avec votre vendeur habituel ou avec Pierre Gosselin. Les billets se vendent 35,00 $ chacun et un reçu aux fins d’impôt sur le revenu de 17,00 $ vous sera remis pour la portion constituant un don. Pour les enfants de 12 ans et moins, ce sera 18,00 $.

Si vous ne pouvez y assister, il est possible de participer virtuellement aux présentations au coût de 20,00 $ et un reçu du même montant vous sera remis à des fins fiscales. Ce sera votre contribution pour le projet fort exaltant de TIC-BAI.

La situation politique précaire dans le pays ne doit pas vous influencer dans votre décision d’investir dans la génération de demain en Haïti.

Si vous n’êtes pas encore membre du Club des 100, pourquoi ne pas le devenir dès maintenant à l’occasion du déjeuner annuel? Vous pouvez vous adresser aussi à Pierre Gosselin pour recevoir le formulaire d’adhésion.

Vous pouvez payer soit comptant, soit par chèque à l’ordre de l’AQANU et le poster au 304-473 rue de Cannes, Gatineau, QC J8V 4E6. Sinon vous pouvez payer par Interac à tresorerie@aqanu.org  avec réponse en minuscule : jambon

Prière de nous répondre avant le 12 avril 2024.

Pour plus d’information, ne pas hésiter à communiquer avec Pierre Gosselin au numéro 819 568-7462 ou par courriel : pierre.gosselin048@sympatico.ca

 

Pierre Gosselin

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Une nouvelle alliance : ODARD et AQANU

L’AQANU vient de signer une entente de partenariat avec une autre association haïtienne paysanne, l’Organisation pour le développement de l’Aguahédionde Rive Droite, qu’on désigne familièrement par son acronyme ODARD.

Cette association à but non lucratif a été fondée en 2005 et vise le développement social, économique et culturel de cette troisième section communale (on en compte quatre au total) située en banlieue de Hinche.

Ce partenariat constitue une première pour ODARD.

Il vise d’abord à trouver le financement nécessaire à l’acquisition d’un moulin pour faciliter les activités reliées à la culture de la canne à sucre. Richardson Eugène et Reginald Sorel, respectivement président et responsable du Club des 100 de l’AQANU-Bois-Francs, seront les répondants pour l’AQANU, assumant la coordination du projet, l’un pour la partie technique et l’autre pour sa gestion.

Lors d’un échange Zoom, Josué Valcourt, coordonnateur d’ODARD depuis bientôt quatre ans, explique que de nouveaux outils permettraient d’augmenter et de raffiner la production.

Un champ de canne à sucre (Photo ODARD)

Actuellement, les paysans disposent de moyens rudimentaires pour broyer la canne à sucre afin d’en extraire le jus.

Un moulin permettrait non seulement de faciliter cette opération d’extraction du jus, mais aussi de broyer en plus petits morceaux les résidus de la canne à sucre afin de les utiliser ensuite comme fertilisants.

L’agronome Richardson Eugène ajoute que l’acquisition d’un moulin comporterait un troisième avantage. «Ce projet diminuera la coupe des arbres puisque le moulin est assorti d’une génératrice dont les producteurs pourront utiliser l’énergie afin de faire bouillir le jus de canne.»

En effet, une fois extrait le jus de canne, il est bouilli pour devenir sirop, puis réduit pour devenir sucre amorphe, ce qu’en créole on appelle le rapadou, signalent MM. Richardson et Valcourt.

Ce dernier souligne qu’avec des moyens appropriés, il est possible que la culture de la canne à sucre s’attire davantage de producteurs.

Le projet d’acquisition d’un moulin s’inscrit dans la lignée de cet autre projet qu’ODARD avait piloté auparavant, c’est-à-dire la distribution et la plantation de 25 000 plantules fruitières et forestières, cela avec l’objectif d’améliorer la couverture végétale dans cette région. On peut remarquer que le labourage des sols pour planter la canne à sucre se fait par la traction animale, un taureau précise le coordonnateur.

 

Une vue de plus près d’un champ de canne à sucre (Photo ODARD)

 

Valcourt note qu’un tel moulin – qu’on peut se procurer sur le marché haïtien – a fait ses preuves dans d’autres régions du pays.

Selon le budget dont il pourra disposer, ODARD choisira la taille du moulin qu’elle veut mettre à la disposition des paysans. D’ailleurs, l’équipement sera portatif de telle sorte qu’on peut le déplacer d’un champ à un autre et le ranger dans un endroit sécuritaire.

Afin d’assumer les coûts d’entretien et le carburant nécessaire au fonctionnement du moulin, ODARD prévoit que les paysans auront de «petits frais» à débourser pour l’utiliser.

Issu de la paysannerie haïtienne, Josué Valcourt dit y avoir toujours gardé un lien d’attachement, soucieux de vouloir apporter quelque chose à sa communauté et déterminé à ce que les actions d’ODARD se soldent par des résultats concrets.

De son côté, Richardson Eugène, lui-même originaire de Hinche, espère que si l’AQANU parvient à dénicher le budget nécessaire, la réalisation du projet offrira des gains plus importants, ce qui contribuera à améliorer leur revenu familial et ainsi assurer une meilleure sécurité alimentaire.

Hélène Ruel

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Invitation au Café-causerie de l’AQANU-Granby et région

Vous êtes tous et toutes invité.e.s au Café-causerie de l’AQANU-Granby et région le samedi 9 mars prochain au Centre France Arbour salle 200 au 279, rue Principale à Granby à 10 heures. En plus d’échanger sur l’état actuel en Haïti, les membres du comité régional vous présenteront l’avancement de leurs projets.

Du côté du Centre agropastoral de Fort Liberté, vous aurez des nouvelles intéressantes du poulailler et du projet de culture du Moringa.

Jardin de Moringa (Photo PSST)

Ce sera aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur le projet Carboneutre Ayiti suite à la rencontre de l’agronome de l’UCOCAB, Donald Donazald à Montréal dernièrement. (Voir l’article Men nan men avec les producteurs de café d’UCOCAB)

Pépinière de la coopérative COOPDAM-Arrangement des sachets-Novembre 2022-Baptiste, Haïti ( Photo UPA-DI

Nous serons heureux de vous accueillir. Café-solidaire, jus et viennoiseries seront offerts

Les membres du comité régional de l’AQANU-Granby et région.

 

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Men nan men avec les producteurs de café d’UCOCAB

Dans le cadre de la Semaine du développement international, nOula a invité au Québec Donald Donazald, agronome de l’Union des coopératives de café de Baptiste UCOCAB en Haïti.

 

Clément Roy, président de l’AQANU-Granby et région, s’est rendu à sa rencontre lors d’une présentation le 10 février dernier à Montréal.

Donald Donazald( Photo nOula)

L’agronome a soumis un compte rendu éloquent de la pertinence de la mise en marché faite par nOula du café produit à Baptiste.

En 2023, ce sont cinq conteneurs qui ont pu être exportés d’Haïti vers les États-Unis (3), le Japon (1) et Montréal (1). C’est bien peu si on compare ce nombre avec les 200 conteneurs qui étaient exportés d’Haïti il y a 50 ans, mais c’est beaucoup pour les paysans des huit coopératives qui forment UCOCAB.

AQANU-Granby et région a pour sa part vendu 450 kilos de café depuis 2020 seulement. C’est d’ailleurs l’AQANU-Granby et région qui avait semé les premiers jalons de tous ces projets en finançant une recherche de préfaisabilité en 2013 avec l’entreprise sherbrookoise Ecotierra.

Il faut savoir que seules les coopératives assurent la relance et la pérennité de la production du café en Haïti, Baptiste étant une région de choix pour cette relance. Le projet Carboneutre Ayiti a permis le reboisement de 30 hectares dégarnis jusqu’à maintenant et 50 autres qui le seront prochainement. Les parcelles sont souvent de 0,5 à un hectare. Cela veut dire que plusieurs familles sont impliquées dans le projet.

Il y a urgence à relancer cette production parce que les menaces sont nombreuses; plusieurs variétés disparaissent et il faut les remplacer par d’autres plus résistantes à la rouille. Les crédits carbone permettront d’augmenter le volume et la qualité de la production. La plantation d’arbres sur les parcelles et la possibilité d’y faire de la culture potagère sous les caféiers constituent un atout pour assurer la subsistance à court terme des producteurs. Le potentiel de culture du café et du cacao est très grand. On parle de 230 000 ha disponibles dans le pays.

Comme le café produit dans ce contexte n’est pas une monoculture, il devient un café de spécialité. En Haïti, le pied de café vaut cher et il est chéri par les paysans. Ces derniers sont très motivés à planter du café. Il faut aussi prendre en considération, l’aspect patrimonial du café et même son aspect spirituel.

Comme ailleurs, on se rassemble autour d’un café mais on s’en sert aussi lors de rituels. Le café est présent partout même dans la littérature comme l’illustre l’œuvre de Dany Laferrière «L’odeur du café». 

Avec le projet Carboneutre Ayiti auquel collabore l’AQANU de Granby et Montréal, l’UPA-DI mène une recherche-action et emploie huit personnes. Ce sont des retombées directes dans la région. Ce personnel s’occupe de la plantation, de la maintenance, de la rénovation des parcelles et de la formation des paysans.

En 2024, il ne suffit pas d’augmenter la production. Il faut aussi développer les marchés extérieurs tout en assurant un bon prix pour les producteurs. Pour AQANU-Granby et région, l’engagement sur trois autres années représente un geste de solidarité envers tous ces producteurs.

La chaîne de solidarité… en photo. De gauche à droite Mélanie Morel de l’UPA-DI, Clément Roy de l’AQANU-Granby et région, Jean-Pierre Bégin de nOula et Donald Donazald de l’UCOCAB. (Photo nOula)

Le processus d’économie circulaire a pu être bien démontré à la fin de la présentation de l’agronome. Ainsi, c’est men nan men (main dans la main ou en solidarité) que Donald Donazald de l’UCOCAB, Jean-Pierre Bégin de nOula, Clément Roy de l’AQANU-Granby et région et Mélanie Morel de l’UPA-DI ont pu montrer cette chaîne de solidarité.

 

Du producteur à l’importateur, au torréfacteur, aux vendeurs et aux buveurs quotidiens, puis un retour des bénéfices vers le projet mené par UPA-DI, la boucle est complète pour assurer longue vie au café d’Haïti.

Clément Roy

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