En conseil général, la Fédération de l’enseignement collégial affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (FEC-CSQ) a accepté de verser une contribution de 2500 $, participant ainsi à l’élargissement du projet TIC-BAI soutenu par l’AQANU-Outaouais.

Lors d’un conseil général de la FEC-CSQ. (Photo des archives de la FEC)
Grâce aux Technologies de l’information et des communications (TIC) et à la plateforme de l’entreprise québécoise Boîte à innovations (BAI), le projet consiste à outiller le personnel enseignant à dispenser leurs cours à distance.

Une rencontre du comité de l’AQANU-Outaouais pour discuter du projet TIC-BAI. De gauche à droite, Gilles Lavoie, Beatriz Aronna, Gertha Janvier-Decoste, Danielle Massicotte, Pierre Gosselin, Marie Lissa Guérin, Tony Simard, créateur de la Boîte à Innovations (BAI) et le Sénégalais Djibril Sane, membre du conseil administration de la BAI. (Photo gracieuseté)
La formation en est à sa troisième phase, la première ayant formé une première cohorte d’enseignantes et d’enseignants à l’École de formation professionnelle Mark Gallagher, institution des Petites sœurs de Sainte-Thérèse. L’AQANU magazine en avait traité dans plusieurs de ses numéros, dont celui du 1er octobre. https://aqanu.org/projet-tic-bai-psst-phase-iii/
Ces dernières ont récemment choisi sœur Roselène Louis pour offrir la formation TIC au personnel enseignant de leurs autres écoles.
Président de la FEC, Youri Blanchet dit que le projet a suscité l’adhésion globale des 16 syndicats réunis en conseil général.
Plusieurs arguments ont milité en faveur de l’acceptation d’une contribution, comme la stabilité de la congrégation religieuse ainsi que l’assurance d’un répondant comme l’AQANU, indique M. Blanchet.
Il ajoute que ce projet favorise le lien éducatif entre les profs et leurs élèves et que le téléphone constitue l’outil par excellence pour le maintenir. Il importe, ajoute-t-il, que les jeunes Haïtiens des milieux ruraux aient accès aux études et puissent poursuivre leur cursus scolaire en dépit du chaos que provoque la présence de gangs armés.
Blanchet s’est toujours montré ouvert à la coopération internationale, particulièrement sensible à la cause haïtienne. «Ce n’est que de l’argent pour nous qui bénéficions de tant de privilèges!», s’exclame-t-il.
Ce n’est pas la première fois que la FEC contribue à un projet soutenu par l’AQANU.

La nouvelle responsable du projet TIC-BAI, sœur Roselène Louis au centre. (Photo des PSST)
Au printemps 2023, la FEC avait versé la somme de 3564,20 $, finançant ainsi une partie de la recherche doctorale de sœur Marie Mamoune Maurice, étudiante haïtienne à l’Université Laval. Sa thèse, qu’elle présentera bientôt, s’attarde aux facteurs de réussite dans des écoles haïtiennes de milieux défavorisés. L’AQANU et la Fondation Jacques et Michel Auger de Victoriaville, ainsi que la congrégation religieuse évidemment, avaient également soutenu financièrement sa recherche.
Hélène Ruel