Ce texte est tiré du Cyber-bulletin 12.4 de l’AQANU (décembre 2021)
Il y a toutes sortes de façons d’œuvrer pour l’AQANU. Et c’est attelée au clavier de son ordinateur que Pierrette Ruel le fait. Un bénévolat quasi quotidien qui la place tout à fait au milieu des membres.
Membre de l’AQANU-Granby, dont elle assume le secrétariat, Pierrette Ruel est devenue en quelque sorte un «pivot» de l’association au plan national, s’occupant des communications.
Pierrette Ruel «bénévole» au quotidien pour l’AQANU. (Photo gracieuseté)
C’est elle qui alimente la page Facebook ainsi que le site Web de l’AQANU. Elle se perçoit comme une «dispatcheuse» d’informations, les livrant à qui de droit au sein de l’organisation, élaguant les pourriels ou ces messages qui ne peuvent être traités par l’AQANU.
Le mot «dispatcheuse» n’a rien d’exagéré puisqu’elle a appris à se «déboguer» comme elle dit, lorsque survient un problème informatique.
Le piratage du site Web de l’AQANU qu’elle avait revampé avec l’aide de Francesca Désulmé, sa mise à jour, l’installation de modes de paiement, le séisme du 14 août en Haïti, les nouvelles procédures de Facebook, l’organisation de réunions virtuelles, tout cela a nécessité beaucoup de travail et d’attention.
C’est justement parce qu’elle a acquis de nouvelles connaissances, qu’elle a beaucoup travaillé sur les différentes plateformes et qu’elle peut le faire en pantoufles de sa maison à East Farnham qu’elle se maintient à l’AQANU.
Bien sûr, précise-t-elle, la cause haïtienne lui tient à cœur.
Elle s’y active depuis 2009, depuis que la regrettée Yola Joseph, conjointe de Germain Touchette, cherchait à créer un comité AQANU à Granby. «Je suis incapable de dire non et je n’étais pas insensible à Haïti», admet Pierrette.
Elle s’y était d’ailleurs rendue à plusieurs reprises dans les années 1970, pour des stages et pour visiter la famille de Véronique René, conjointe de son frère Grégoire.
La troisième des sept enfants Ruel, née à Sainte-Sophie-d’Halifax, diplômée de l’école de criminologie de l’Université de Montréal, a mené une carrière de 33 ans comme agente de probation et agente de liaison, travaillant d’abord à la prison de Waterloo, puis dans le district judiciaire de Bedford.
Sa retraite, en 2008, l’a vue se dévouer pour l’AQANU, le séisme en Haïti en 2010 ayant mobilisé les gens de Granby et sa région.
«Nous avions amassé 10 000 $!», se souvient Pierrette.
Depuis, l’AQANU-Granby nourrit de beaux projets et peut miser sur de bons donateurs, dit-elle encore. «On a deux projets bien porteurs qui n’ont rien à voir avec de la charité», ajoute-t-elle.
Et Pierrette évoque la vente de café nOula que l’AQANU-Outaouais vend un peu plus cher, mais dont les profits servent au projet Carboneutre Ayiti avec l’UPA-DI et en partenariat avec l’Union des coopératives de café de Baptiste en Haïti. Et elle parle du projet d’aquaponie devant s’installer à la ferme des Petites sœurs de Sainte-Thérèse à Fort-Liberté.
Hélène Ruel
