Prêt à des petites marchandes

Mme Valmé Lovely est l’une des marchandes bénéficiaires du projet. Elle achète des légumes (carottes,
choux, pommes de terre) produits par les paysans dans les Mornes de Carrefour pour les revendre au
marché de Rivière Froide. L’activité est rentable et promet d’avancer.

 

Le 3 mars dernier avait lieu une rencontre virtuelle de suivi-évaluation du projet «Prêts à des petites marchandes».

Le projet a commencé au printemps 2022 et consistait à prêter 7500 gourdes (près de 100 $) à 16 femmes afin qu’elles puissent exploiter leur petit commerce sans devoir autant que possible acheter à crédit.

La somme leur était prêtée pour 1 an à 1% d’intérêt. Lorsque la somme serait remboursée, elle serait ensuite prêtée à une autre marchande sous le modèle des prêts rotatifs. Le projet est sous la responsabilité de l’Encadrement des petits paysans des plaines et des mornes d’Haïti (EPPMPH) de la région de Rivière Froide.

Étaient présentes lors de la rencontre du 3 mars, 11 marchandes bénéficiaires du projet sur une possibilité de 19. Participaient aussi à la rencontre M. Dossa Celenis, président d’EPPMPH, M Jean Plésir Jean Baptiste, responsable du projet pour EPPMPH et d’autres membres de l’Association.

Marie Lissa Guérin, Véronique Ruel et Grégoire Ruel, responsable du projet, représentaient l’AQANU.

 

Les marchandes se sont dites heureuses d’avoir obtenu le prêt de 7500 gourdes. Il leur donne un plus grand pouvoir d’achat et permet d’éviter de s’endetter. La plupart des marchandes apportent des produits agricoles de leur localité pour les vendre au marché de Rivière Froide (banane, figues banane, maïs moulu, pois, etc.). Elles achètent en retour du riz, de l’huile, des produits de première nécessité pour les vendre dans leur localité. Un fait à noter, plusieurs marchandes avaient marché pendant huit heures pour participer à la rencontre et se rendre au marché.

M. Celenis a remercié l’AQANU pour ce projet. Il dit que celui-ci a un impact positif sur la vie de ces femmes, leur famille et les paysans de leur localité. Il y a une forte demande de la part d’autres marchandes pour participer à un tel projet.

Grégoire Ruel

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