Après avoir représenté l’AQANU au Grand rendez-vous des États généraux québécois de la solidarité internationale en juin, Luc Allaire s’est aussi présenté au nom de notre association à la Journée de concertation sur l’éducation à la citoyenneté mondiale organisée à Montréal par l’AQOCI le 23 septembre dernier.
Luc Allaire possède une longue feuille de route (elle l’a mené dans de nombreux pays, en Haïti notamment) en matière de coopération internationale, lui qui, jusqu’en novembre 2024, occupait les fonctions de responsable des relations internationales de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

Luc Allaire possède une longue feuille de route en matière de coopération internationale. (Photo gracieuseté)
L’AQANU bénéficie de son expérience puisqu’au lendemain de sa retraite, il acceptait d’intégrer le conseil d’administration, s’étant aussi affairé à participer à son comité de projets.
Lors de la Journée organisée par l’AQOCI (Association québécoise des organisations de coopération internationale) dont l’AQANU fait partie, on a rappelé ce qu’était l’éducation à la citoyenneté mondiale (ECM) et par quelles activités elle se concrétisait.
Selon la définition adoptée par l’Assemblée générale spéciale de l’AQOCI en 2019, « l’ECM est une réponse à l’urgence d’agir face aux enjeux locaux et globaux. Elle se fonde sur la reconnaissance de l’interdépendance des peuples et du vivant : l’engagement individuel et collectif pour la défense des droits des femmes, des droits humains et envers l’environnement; et sur l’affirmation que nous sommes toutes et tous responsables du monde. L’ECM permet de comprendre les causes structurelles des rapports de pouvoir qui créent des injustices et des inégalités. C’est un ensemble de connaissances et de pratiques qui promeut la prise de conscience et la solidarité. Elle privilégie l’action en réciprocité avec les personnes et les communautés dans une perspective de co-construction de savoir-être et de pouvoirs d’agir. Par l’engagement, la sensibilisation, la mobilisation, le plaidoyer et le partage d’expériences, les personnes apprenantes deviennent des actrices de changement pour l’édification d’un monde égalitaire, juste, équitable, inclusif, durable, solidaire et pacifique ».
Des échanges ont eu lieu entre les personnes participantes sur les pôles d’action en matière d’ECM, comme la sensibilisation, la formation, la recherche, la mobilisation, le plaidoyer.
Il a enfin été question de la possibilité pour des organismes de coopération internationale (OCI) de proposer des activités aux enseignantes et enseignants offrant le cours Culture et citoyenneté québécoise.
À l’AQANU, enfin, on peut donner un exemple d’activité en matière d’éducation à la citoyenneté mondiale lorsque le comité de l’Outaouais organise son déjeuner annuel au cours duquel il présente les projets qu’il finance avec ses partenaires haïtiens, sensibilisant ainsi le public à sa pratique de coopération internationale.
Hélène Ruel











