Une nouvelle Fondation pour les PSST

Cet article est tiré du Magazine AQANU d’avril 2025 ( Cyber-bulletin 15.8)

Pour soutenir, techniquement et financièrement, les activités caritatives de la congrégation haïtienne des Petites sœurs de Sainte-Thérése (PSST), une Fondation vient de prendre son envol.

Nommée Fondation des amis du centre agropastoral des PSST (FACPSST), le nouvel organisme est présidé par sœur Marie Mamoune Maurice que l’on connaît bien au Québec, toujours présente aux rencontres qu’organise l’AQANU.

Capture d’écran de la page Web de la nouvelle Fondation

 Sœur Mamoune s’apprête à présenter sa thèse de doctorat à l’Université Laval, ses recherches ayant été financées en partie par l’AQANU et par la Fondation victoriavilloise Jacques et Michel Auger.

Elle a tenu à présenter la mission et les objectifs de la nouvelle Fondation aux membres de l’AQANU, misant sur le support de cette dernière.

La FACPSST s’est créée grâce à l’échange de connaissances et d’expériences de seize membres fondateurs, tous originaires d’Haïti, la plupart résidant aux États-Unis. Ils sont ingénieurs, avocats, comptables, éducateurs. Un seul provient du Québec et il s’agit de Richardson Eugène, ingénieur agronome, président du comité AQANU-Bois-Francs. Deux religieuses des PSST, ingénieures agronomes, font également partie du groupe, sœurs Kaline Honoré et Alvanie Pierre-Louis. Elles habitent en Haïti.

L’organisme à but non lucratif – enregistré dans le district de New York – s’est adjoint les services d’Elias Léger, consultant retraité dans le domaine de la gérance d’entreprises; il réside aux États-Unis.

La présidente consent à ce qu’on dise de la Fondation qu’elle peut devenir, en quelque sorte, le «bras» de sa congrégation pour renforcer ses œuvres caritatives.

Figure 1 La présidente de la Fondation, sœur Marie Mamoune Maurice (Photo Hélène Ruel)

 

Il appartient aux PSST de choisir les projets qu’elles jugent utiles pour la santé des enfants et de leur famille. La FACPSST pourra, elle, encadrer le projet et chercher du financement.

Sœur Mamoune a bien précisé que la Fondation visait essentiellement – du moins pour l’instant – à concentrer ses efforts au Centre agropastoral que les religieuses exploitent à Fort Liberté, souhaitant en assurer la durabilité.

Trois projets figurent déjà sous la loupe de la Fondation, celui des œufs de table au profit de neuf écoles et d’un orphelinat, que l’AQANU a contribué à financer.

Dans le même esprit et pour complémenter les repas des élèves, les PSST veulent offrir un verre d’akasan deux fois par semaine à des enfants de quatre écoles du Grand Nord.

S’étant amorcé en 2021 dans différentes écoles du Grand Nord, le projet de potager scolaire pourrait se répliquer au Centre agropastoral afin d’offrir des légumes frais aux élèves de neuf écoles et de l’orphelinat des PSST et de vendre les surplus.

On peut en savoir plus sur le site Web de la Fondation (https://www.facpsst.org). D’ailleurs, elle se lance dès maintenant dans une campagne de financement. Sœur Mamoune invite à la générosité.  «En participant à cette collecte de fonds, vous aidez FACPSST à améliorer les conditions de vie de milliers d’enfants en Haïti», dit-elle. On peut d’ailleurs la voir et l’entendre sur le site Web.

Hélène Ruel

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