Entretenir l’espoir main dans la main et mains dans la terre!

Publié le 1 juin 2025 par Clément Roy

Texte tiré du Magazine AQANU de juin 2025 ( Cyber-bulletin 15.10)

C’est d’abord en entendant une composition de Jean-Marc Vital «Respect pour paysan» qu’a commencé cette présentation organisée par nos partenaires québécois nOula et UPA-DI.          

Jean-Christophe Stefanovitch de nOula (Photo Clément Roy)

 

Deux agronomes de l’Union des coopératives de producteurs de café de Baptiste UCOCAB, Micheline Mezadieu et Donald Donazald ont expliqué l’avancement du projet Carboneutre Ayiti que les comités de l’AQANU-Granby et de l’AQANU-Montréal soutiennent depuis cinq ans.

Malgré toutes les perturbations que vit le peuple haïtien, on nous rappelle que depuis toujours la force de production des paysans et des paysannes est sous-estimée. Dans un pays en crise, cette force est à la fois économique, sociale et environnementale.

Les changements climatiques ajoutent aux difficultés et déjà ils ont choisi le café le plus résistant aux champignons. Ils intègrent de plus en plus la culture du cacao selon l’altitude et le type de sol.          

Une clé, la diversification (Photo Clément Roy)

 

 

Une recherche-action est menée sur cette culture. D’ailleurs, l’ensemble des cultures que constitue l’agroforesterie contribue à stabiliser le sol à cause, entre autres, de la diversification des plantations.

    Des solutions sont apportées puisque le café ne peut plus être séché du côté de Croix-des-Bouquets à cause de l’insécurité. Même si la zone de Baptiste est moins chaude et plus humide au moment des récoltes, trois des huit coopératives construisent de nouveaux séchoirs depuis 2023. Cette initiative a un impact sur 500 familles.

Plantules (Photo Clément Roy)

 

 

Micheline Mezadieu repartait le lendemain pour Haïti en faisant un long détour en République pour enfin se rendre jusqu’à Baptiste.                    

Micheline Mezadieu (Photo Clément Roy)

 

Des formations sont aussi offertes. (Photo Clément Roy)

Donald Donazald poursuit présentement sa formation de niveau maîtrise en agroforesterie à l’Université Laval. Il  coordonne à distance certaines formations et apporte son soutien à l’équipe technique.

     

Donald Donazald (Photo Clément Roy)

                       

L’ensemble des personnes présentes le 16 avril dernier sont reconnaissantes envers ces deux artisans qui par leur travail permettent la relance de la production du café. Nous souhaitons longue vie à UCOCAB. Continuons de boire le café haïtien en solidarité avec leurs actions quotidiennes.

Vous trouverez ici le lien menant à la présentation.

https://www.youtube.com/watch?v=fpxNXr6imIw

 

Clément Roy

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21 athlètes pour l’AQANU-Montréal

Publié le 1 juin 2025 par Danielle Marcotte

Texte tiré du Magazine AQANU ( Cyber-buleltin 15.10)

Pour une quatrième année, le 18 mai dernier, AQANU-Montréal a participé à la course/marche de Longueuil.

Sous un ciel gris, menacés par la pluie, nos 21 athlètes dont les âges varient entre huit et un peu plus de 80 ans ont relevé différents défis allant de la course d’un kilomètre jusqu’au demi-marathon, soit 21 km. Peu importe la distance, peu importe la vitesse, tous étaient fiers d’avoir relevé leur défi.

                

La famille Beaupré-Chassin (Photo Aziz Mahdavi)

Les fidèles marcheurs, Danielle Marcotte, le président de l’AQANU, Emilio Bazile, Danielle Massicotte et Pierre Gosselin, ces trois derniers provenant de l’AQANU-Outaouais. (Photo Aziz Mahdavi)

Le jeune Frantz Léon devant le kiosque de l’AQANU-Montréal (Photo Aziz Mahdavi)

        

Christian Louigene à l’arrivée du 2 km (Photo Aziz Mahdavi)

Maeva Lincy Almanor au 1 kilomètre (Photo Courses thématiques Longueuil)

 

L’activité vise à recueillir des fonds pour les cantines scolaires de l’école Bon Samaritain de Torbeck. Un profit de 1450 $ a été réalisé.

Nous remercions tous les participants à cette activité et tous ceux et celles qui les ont soutenus ainsi que les donateurs.trices.

Même si la course est maintenant terminée, il n’est pas trop tard pour soutenir les cantines dont les besoins sont grandissants.

Vous pouvez le faire par virement Interac à l’adresse: tresorerie@aqanu.org ou par chèque, libellé au nom de l’AQANU, et posté à : AQANU, 304-473, rue de Cannes, Gatineau, Qc , J8V 4E6

Bon été à vous tous et toutes!

Danielle Marcotte

 

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Classes virtuelles… le projet TIC-BAI-PSST suit son cours

Publié le 1 juin 2025 par Hélène Ruel

Texte tiré du Magazine AQANU de juin 2025 ( Cyber-bulletin 15.10)

Amorcé à l’École de formation professionnelle Mark Gallagher (ÉFPMG) de Rivière-Froide, le projet TIC-BAI-PSST que soutient l’AQANU-Outaouais essaime maintenant vers d’autres écoles gérées par les Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST).

Ce projet consiste à faire en sorte que les membres du personnel enseignant puissent dispenser ses cours à distance, enregistrant leur contenu sur une plateforme numérique accessible aux élèves par téléphone ou par ordinateur.

La formation à distance revêt une importance capitale dans un pays comme Haïti où l’insécurité force souvent la fermeture des écoles, où la présence des gangs sur les routes entrave le chemin y menant, tant pour les élèves que pour les profs.

Les quelque 7000 $ que l’AQANU-Outaouais a pu amasser lors de son annuel déjeuner serviront à financer la troisième phase du projet intitulé TIC-BAI, faisant référence aux Technologies de l’information et des communications et à l’entreprise québécoise Boîte à innovations qui a développé ce genre d’outil.

Les bénéfices du déjeuner de l’AQANU-Outaouais servent à financer la phase III du projet. (Photo Philip Richards)

Grâce à une contribution de 2500 $ de la Fédération de l’enseignement collégial affiliée à la Centrale de l’enseignement du Québec (FEC-CSQ), l’AQANU a pu sonder l’intérêt du personnel des autres établissements scolaires des PSST à la possibilité d’offrir l’enseignement à distance, explique Marie Lissa Guérin, responsable du projet pour l’AQANU.

Si la finalité du concept des classes virtuelles peut rallier un grand nombre d’enseignantes et d’enseignants, les ressources pour y parvenir ne sont pas à la portée de toutes et tous, a-t-on constaté.

Marie Lissa Guérin assume la responsabilité du projet TIC-BAI
des PSST pour l’AQANU. (Photo Philip Richards)

Par exemple, les résultats d’un sondage mené auprès de 24 enseignants de 10 écoles (741 élèves de 5e et de 6e année) montrent qu’ils sont prêts à s’inscrire à une formation, mais que 73% possèdent un téléphone intelligent et que seulement 45% disposent d’une tablette ou d’un ordinateur portable. Et encore… leur faut-il accéder à un réseau internet stable et à de l’électricité.

Un précédent sondage avait aussi permis de circonscrire le type de cours pouvant être dispensés à distance. On a ainsi établi qu’il s’agirait de cours de mathématiques et de français, ces «leçons-modèles» ayant été installées sur la plateforme par une équipe d’enseignants et de techniciens de l’école Sainte-Thérèse-de-Pont-Roches que dirige sœur Roselène Louis, d’ailleurs responsable du projet TIC-BAI.

Toujours est-il qu’après diverses analyses, une douzaine d’écoles ont été sélectionnées pour intégrer la formation à distance lors de la prochaine rentrée scolaire. Une histoire à suivre… à distance!

Hélène Ruel

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Pique-nique au Lac-Leamy

Publié le 1 juin 2025 par Pierre Gosselin

Texte tiré du Magazine AQANU de juin 2025

Le comité régional de l’AQANU-Outaouais tiendra son annuel pique-nique dans le parc du Lac-Leamy le samedi 28 juin 2025.

Rendez-vous au parc du Lac-Leamy pour le pique-nique de l’AQANU-Outaouais. (Photo Archives AQANU)

L’activité vise à remercier les nombreux donateurs et bénévoles qui ont donné argent et temps lors d’activités comme la vente de boisson pendant le Festival des montgolfières de Gatineau, la préparation du déjeuner annuel, la sollicitation des automobilistes à des barrages routiers ou la vente de billets de tirage.

Pierre Gosselin

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Bientôt une bibliothèque à l’école de Mapou ( Commune de Corail)

Publié le 1 mai 2025 par Hélène Ruel

S’il y a des gens qui attisent l’espoir en Haïti ce sont bien Gertha Janvier et son mari Michel Décoste, couple d’origine haïtienne, actif à l’AQANU-Outaouais.

Le tremblement de terre de 2010 qui a failli les emporter les a plutôt incités à créer L’Amicale pour le développement de Corail (ADC), laquelle s’était d’abord souciée du sort des enfants dont les parents avaient péri. Il y a cinq ans, le cyberbulletin de l’AQANU relatait le parcours de Gertha et Michel. https://aqanu.org/une-histoire-damour-et-de-partage/

Depuis ces dernières années, l’AQANU appuie plusieurs des projets soumis par l’ADC, des projets répondant aux besoins exprimés par la population de cette «zone d’intérieur souvent oubliée», signale Michel.

Cette fois, le projet de l’ADC consiste en la construction d’une bibliothèque attenante à l’école de Mapou, située dans la section rurale de la commune de Corail. Cette école, construite il y a quatre ans, avait été financée par la Banque mondiale. Elle n’offre toutefois pas les services d’une bibliothèque pour les quelque 400 élèves qui la fréquentent.

L’école de Mapou devrait se doter d’une bibliothèque. (Photo ADC)

L’ADC a déjà obtenu un don de 6000 $ de l’Ontario English Catholic Teachers Association (OECTA) dont Michel fait partie. L’AQANU a également accepté de faire sa part, versant aussi une somme de 6000 $ pour la réalisation du projet. L’ADC et le comité de parents de l’école nationale de Mapou se sont engagés à fournir la somme nécessaire aux travaux, estimée à 13 000 $ au total.

Les livres qui garniront les rayons de la future bibliothèque sont déjà en Haïti, l’ADC les ayant récupérés de trois anciennes écoles d’Ottawa où vit le couple Janvier-Décoste. Une cinquantaine de grosses boîtes de livres avaient été expédiées en Haïti, Michel croyant que le gouvernement haïtien se chargerait de fournir un local. «Mais j’ai attendu trop longtemps, en vain.»

Des membres de l’ADC, dont un juge de paix natif de Mapou et le comité de parents de l’école procéderont à la supervision des travaux de la construction du local, du transport des livres, de la formation d’un responsable, de l’organisation du système de prêt de livres.

Michel Décoste tient beaucoup à ce projet, «offrant aux écoliers d’améliorer leurs capacités en lecture, à favoriser l’alphabétisation des élèves et même des parents analphabètes», écrit-il. L’ADC dispose d’une promesse de financement pour doter la future bibliothèque d’un laboratoire informatique.

Il souligne avoir appris que la population de Mapou attend avec impatience ce projet faisant de son école la seule équipée d’une bibliothèque dans tout le département de Grand’Anse.

Il précise encore que Corail est très éloignée de Port-au-Prince et que la situation y est assez sécuritaire, toutes les écoles étant ouvertes.

Hélène Ruel

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L’avenir de l’AQANU

Publié le 1 mai 2025 par Hélène Ruel

Viennent de s’amorcer les échanges en vue de doter l’AQANU d’une nouvelle planification stratégique.

Coordonné par Grégoire Ruel, engagé depuis cinq décennies dans l’Association, un comité directeur a été formé pour fixer les étapes de cette démarche qui culminera par une rencontre le 13 septembre prochain.

Grégoire Ruel a accepté de coordonner le comité directeur de la planification stratégique

Le président de l’AQANU, Emilio Bazile fait partie de ce comité de même que Gertha Janvier Décoste (présidente de l’AQANU-Outaouais), Clément Roy (président de l’AQANU-Granby), Richardson Eugène (président de l’AQANU-Bois-Francs), Pierre Gosselin (AQANU-Outaouais), un autre des membres engagés depuis des décennies, Pierrette Ruel ( comité des communications) et Reginald Sorel (AQANU-Bois-Francs), un des ex-présidents de l’AQANU.

Le comité souhaite que la planification stratégique traite de la structure et du fonctionnement de l’AQANU.

Les quatre comités régionaux, les comités de projets, de communications, le conseil d’administration, les partenaires canadiens et haïtiens seront invités à participer. On souhaiterait aussi que des donateurs soient consultés sur la façon dont ils envisagent l’avenir.

Hélène Ruel

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AQANU-Outaouais: Un déjeuner pour sensibiliser

Publié le 1 mai 2025 par Pierre Gosselin

À près d’une quarantaine d’années d’existence, l’annuel déjeuner de l’AQANU-Outaouais se veut d’abord et avant tout une activité de sensibilisation à l’aide humanitaire.

L’annuel déjeuner de l’AQANU-Outaouais a attiré un peu plus de 200 personnes. (Photo Philip Richards)

 

Cet événement vise aussi à amasser des fonds destinés à financer des projets de développement en Haïti. Plus de 210 participants étaient présents dans la salle à diner de l’église Sainte-Maria-Goretti de Gatineau. Une trentaine d’autres personnes se sont jointes au groupe alors que les présentations étaient aussi offertes en mode virtuel.

Il y a eu trois interventions au cours de l’activité. La première a été initiée par la présidente régionale Gertha Janvier Décoste qui, au nom du président national, a décrit brièvement la situation difficile avec laquelle nos partenaires haïtiens avaient à vivre sous le contrôle de bandes criminelles.

La deuxième a été faite par Grégoire Ruel qui a poursuivi sur un sujet intitulé : « Le soutien à la paysannerie haïtienne par l’AQANU ».

«Go AQANU Go !», a lancé le président du comité du Club des 100, Jean-Paul Bergeron. Il a dit qu’il était important d’investir dans la génération haïtienne de demain pour que ces jeunes soient prêts et forts quand leur pays va se relever. (Capture d’écran)

La troisième l’a été par le président du comité régional du Club des 100 Jean-Paul Bergeron qui a rendu un hommage à ses fidèles membres-donateurs.

Les fonds amassés à l’occasion du déjeuner serviront à financer le projet Technologie de l’Information et des Communications. Ce projet rend accessible virtuellement de la formation technique à tous les Haïtiennes et Haïtiens désireux d’acquérir soit en français ou dans leur langue maternelle, une expertise dans un domaine aussi précis que la bureautique, l’agroécologie, la cuisine, la couture, etc. Ce projet ne cesse de prendre de l’ampleur. Il en est déjà rendu à la troisième étape de développement dans son évolution.

D’importants changements sont à prévoir en 2026 à l’occasion du prochain déjeuner annuel. Il y aura une nouvelle garde à la tête du comité du déjeuner, des idées nouvelles seront mises de l’avant et des avenues tout à fait inattendues seront empruntées. Ce sera à voir.

Chacune des personnes présentes au déjeuner est une «petite flamme d’espoir» pour Haïti, a dit l’animatrice, Jisca Guérin. (Capture d’écran)

À la fin de l’activité, l’animatrice Jisca Guérin en a profité pour inviter tout le monde à revenir plus nombreux que jamais afin de constater sur place à quel point l’AQANU-Outaouais ne cesse de se renouveler et reste bien vivante malgré les multiples contretemps qui l’assaillent.

Pierre Gosselin

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Des enfants debout et sur la ligne de départ pour Haïti

Publié le 1 mai 2025 par Jean-Max St Fleur

La situation de crise qui sévit en Haïti ne laisse pas indifférents des enfants immigrants haïtiens au Québec. À l’occasion du traditionnel Marathon de Longueuil qui aura lieu le dimanche 18 mai, plusieurs d’entre eux vont marcher ou courir en solidarité aux milliers d’enfants qui ne peuvent plus aller à l’école à cause de l’insécurité.

Certains promettent de courir plus vite si cela peut aider les enfants haïtiens à manger et à aller à l’école. (Photo Lise Francesca Dunéant)

 

Jovany Louis fait partie d’une cohorte d’enfants haïtiens qui vont participer au Marathon de Longueuil le 18 mai 2025. Il est motivé et mobilisé à courir 2 km en solidarité aux enfants qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’école à cause de l’insécurité et de la misère qui ruinent le pays. «Cela me fait de la peine d’entendre qu’il y a tellement d’enfants qui vivent dans des conditions si difficiles, sans accès à la nourriture, aux soins de santé, aux loisirs et sans accès à l’école. C’est dur à imaginer», déplore le jeune ado de 13 ans en secondaire 1, l’équivalent de la 7e année fondamentale en Haïti.

Jonathan St Fleur a 11 ans. Lui aussi, il trouve que c’est triste la vie que mènent ces enfants. «Je me demande comment je pourrais vivre dans de pareilles conditions. Ici, Je vais à l’école en toute tranquillité. Je mange, je bois, je m’amuse. Je prie pour les enfants en Haïti. Mais je veux courir dans l’espoir de contribuer à ma façon pour les aider», dit-il.

À la date du 17 avril 2025, UNICEF estimait à plus d’un million d’enfants en insécurité alimentaire extrême en Haïti. Ce qui voudrait dire des milliers d’enfants qui se lèvent et se couchent la plupart du temps le ventre vide. Ça fait beaucoup de peine à Noah Louigène qui vit paisiblement avec ses parents à Laval. «Je pense à ces enfants. Je vais courir en solidarité avec eux. Je n’ai pas beaucoup d’argent dans mon Piggy Bank, mais je vais quand prendre un petit peu pour envoyer en Haïti», déclare le petit garçon de 9 ans qui sera à 3e participation au Marathon de Longueuil.

Pour Frantz et Robert Emmanuel Léon et Dylan Almanor, courir n’est pas un simple défi physique : c’est un devoir de mémoire, pour ne pas oublier d’où l’on vient.

Un devoir moral, pour transformer leurs privilèges en responsabilité.

Leurs parents leur parlent souvent d’Haïti. (Photo Lise Francesca Dunéant)

 

«Nos parents nous parlent souvent d’Haïti, de leur enfance marquée par les défis. Quand nous avons appris que là-bas, des enfants manquent parfois de nourriture pour aller à l’école, nous avons trouvé que c’est une bonne idée de courir pour les aider. Nous aimons courir, Et si ça peut aider un autre enfant à manger et à aller à l’école, alors je vais courir encore plus vite !»

Jean Max St-Fleur et Jean Emmanuel Léon

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