«Un grand ouf de soulagement»

Texte tiré du Cyber-bulletin 14.9 de mai 2024

On ne cesse de parler du chaos qui terrorise, appauvrit et affame le peuple haïtien. Or, il y a de ces initiatives qui suscitent «un grand ouf de soulagement», comme le souligne le rapport traitant du projet de crédit rotatif mené par les Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST) avec l’Association des planteurs pour le développement de Papaye (APDP) et financé par l’AQANU.

Chacune des personnes bénéficiaires avait à signer un contrat. (Photo PSST)

Le 1er avril dernier, vingt marchandes et paysans ayant reçu un prêt de 40 000 gourdes (un peu plus de 400 $) le remboursaient, capital et intérêts (2%).

Voici les liens hypertextes vers deux vidéos expédiées par Sœur Arlande Eustache à la signature des contrats de prêt:

 https://youtu.be/Ws8ttLuAaQg

https://youtu.be/19cItybBdk0

Ces prêts permettent l’achat de semences et de fertilisants pour accroître la production agricole.

Ce projet s’est ancré dans la région de Papaye, située dans la commune de Hinche où, souligne-t-on, de plus en plus de ménages ont des difficultés à se nourrir.

«Une misère noire sans précédent bat son plein dans la commune de Hinche en général et à Papaye et ses environs en particulier.»

Dans son rapport, sœur Arlande Eustache parle du projet de prêt rotatif comme d’un véritable succès ayant recueilli des «remerciements à n’en plus finir».

Petites marchandes et agriculteurs ont reçu un prêt. (Photo PSST)

Les PSST et l’APDP recommandent une phase 2 au projet, l’élargissant de 20 à 35 paysans. La demande est «débordante» à Papaye et dans les localités avoisinantes. Tout support humanitaire de l’AQANU dans cette zone serait bienvenu.

Responsable de ce projet pour l’AQANU, Reginald Sorel se réjouit du succès, lequel prouve aux donateurs que leur argent a bien servi, qu’ils participent à améliorer les conditions de vie des marchandes, des paysans et de leur famille.

Il profite de l’occasion pour remercier les partenaires haïtiens pour la qualité de leurs rapports, tant financiers que narratifs.

Hélène Ruel

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