Un tour des régions de l’AQANU… et de leurs projets en Haïti

Cet article écrit par Hélène Ruel est tiré du Cyber-bulletin 9.7  (Février 2020) de l’AQANU

À l’occasion de ce 30e anniversaire de la Semaine du développement international au Canada, il est opportun d’effectuer un tour de piste des projets haïtiens auxquels chacune des quatre régions de l’AQANU apporte sa contribution.

Pour plusieurs des projets que soutient l’AQANU, la communauté haïtienne des Petites soeurs de Sainte-Thérèse s’avère une précieuse partenaire. La communauté se dévoue dans divers domaines depuis plus de 70 ans. (Photo Emilio Bazile)

AQANU-Outaouais collabore à plusieurs projets. Avec l’UPA-DI, elle soutient les Petits paysans des mornes et des plaines à Rivière-Froide pour le renforcement des pratiques agricoles. Au-delà de la formation, le projet consiste aussi à consentir des prêts pour le démarrage ou le développement d’une entreprise agroalimentaire.

L’AQANU-Outaouais soutient aussi l’École de formation professionnelle Sgt Mark Gallagher, en contribuant à son fonctionnement et aux bourses d’études décernée.

Toujours avec les Petites soeurs de Sainte-Thérèse, l’AQANU-Outaouais finance l’agrandissement de l’atelier de transformation alimentaire André David à Rivière-Froide. Le soutien scolaire à l’École Saint-François-de-Sales de Rivière-Froide reçoit également l’aide de gens de l’AQANU-Outaouais.

Enfin, à Corail, l’AQANU-Outaouais a notamment soutenu l’atelier domestique de femmes qui apprennent à coudre des vêtements et à finir la construction de citernes endommagées à la suite de l’ouragan Matthew.

En Outaouais, la composition du conseil d’administration a été modifiée à la suite de l’élection d’Emilio Bazile à la présidence nationale de l’AQANU.

Aujourd’hui, Pierre Gosselin assume la présidence, le président sortant, Dr Bazile, occupant la vice-présidence. La nouvelle venue au conseil Gertha Decoste s’occupe de la trésorerie alors que Louis Jocelyn accepte le secrétariat. Véronique Ruel, Beatriz Aronna, Marie Lissa Guérin et Gilles Lavoie agissent comme administrateurs.

À Montréal, c’est le soutien des cantines scolaires de Rivière-Froide qui mobilise les efforts de l’AQANU. Les activités ont cependant ralenti au cours de l’automne en raison des perturbations dans le pays. La réunion de la Table des partenaires des cantines scolaires du 26 février devrait mettre les informations à jour.

Le groupe AQANU-Montréal demeure sous la responsabilité de Danielle Marcotte qui assume également la trésorerie et une partie du secrétariat. Marie-Nikette Lorméus
assume l’autre part du secrétariat, partageant avec son conjoint Witchner Orméus la responsabilité de l’annuel quillethon. Les autres membres actifs du comité AQANU-Montréal sont Andrée Fortin, Jean-Emmanuel Léon, Jeannine Paré et Daniel Amazan.

À Granby, on en saura davantage le 29 février sur l’avancement des projets que le comité soutient dans la région de Baptiste en Haïti en partenariat avec UPA-DI (le Savoir des gens de la terre) et une association paysanne haïtienne. La contribution de 5000 $ de l’AQANU-Granby avait offert du microcrédit à 11 des 60 familles ayant reçu une formation pour démarrer ou renforcer leur entreprise agricole.

En 2019-2020, AQANU-Granby financera un projet collectif de services que le groupe de paysans aura choisi. Il en sera notamment questions au déjeuner du 29 février.

Le comité AQANU-Granby est toujours présidé par Clément Roy.
Outre le recrutement de Pierrette Ruel, l’exécutif a maintenu ses membres. Julie Ostiguy assure le secrétariat. Les autres membres sont Germain Touchette, Walter Fleuristil et Ricardo Germain.

Du côté des Bois-Francs, l’AQANU s’apprête à mettre la dernière main à un projet d’ensachage de l’eau potable. En plein cœur du village de Pilate, l’AQANU a d’abord contribué à la construction d’un système de traitement de l’eau par osmose inverse. Cette nouvelle infrastructure dessert la communauté paroissiale et scolaire de Pilate. Cherchant à lui donner une plus grande portée et à rendre l’eau potable accessible à l’ensemble de la population, l’AQANU -Bois-Francs a accepté de financer son ensachage. La plus proche source d’eau potable pour les gens de Pilate se situe à Cap-Haïtien, à sept heures de marche aller-retour; il n’est pas inutile de le noter.

L’AQANU-Bois-Francs discute, par ailleurs, d’un autre projet, celui de la reconstruction d’une école à Ravine-Trompette, située dans le voisinage de Pilote. Le tremblement de terre d’octobre 2018 a complètement détruit l’école.

Depuis plusieurs années, l’AQANU peut aussi compter sur l’engagement de gens prêts à financer le parcours scolaire de jeunes Haïtiennes et Haïtiens, certains et certaines jusqu’à un niveau universitaire.

La composition du conseil d’administration de l’AQANU-Bois-Francs n’a pas changé. Les responsabilités ont toutefois changé de mains. Sylvain Chartier continue d’en être le président. Richardson Eugène assume la responsabilité du suivi des projets. Annick Racine s’occupe du soutien scolaire et de la trésorerie. Réginald Sorel accepte les fonctions de recherche de financement de projets et de responsable du Club des 100. Hélène Ruel prend en charge le secrétariat et les communications.

Hélène Ruel

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