D’une région à l’autre: les rapports de comités régionaux et nationaux à l’AGA 2023

Le rapport des diverses régions de l’AQANU quant à l’état d’avancement des projets de développement en Haïti donne raison à son président. En dépit des problèmes liés au contexte sociopolitique en Haïti, les membres de l’AQANU s’affairent comme dans une ruche pour améliorer le sort de la paysannerie.

Pierre Gosselin, de l’AQANU-Outaouais (Photo Hélène Ruel)

C’est le cas de l’AQANU-Outaouais qui, à Corail, grâce à sa présidente Gertha Janvier et à son mari Michel Decoste, et à Rivière-Froide, en partenariat avec la congrégation haïtienne des Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST), contribuent à plusieurs activités et projets.

À Corail, les fonds recueillis permettent le soutien scolaire, maintiennent la fanfare Zachary Lauzière et l’atelier de couture.

À Rivière-Froide, l’AQANU-Outaouais permet aussi du soutien scolaire et offre des demi-bourses afin de favoriser l’accès des élèves à l’École de formation professionnelle Mark Gallagher. C’est d’ailleurs à cette même école qu’a été offerte à des enseignants une formation sur les rudiments de l’enseignant à distance, le projet TIC-BAI qui devrait avoir une suite en 2024.

Au nom de la présidente, Pierre Gosselin a énuméré tous les autres projets ponctuels auxquels l’AQANU-Outaouais a contribué : la création d’un fonds rotatif de prêts aux paysans et petits commerçants, une production de poivrons et de choux. Elle a également prêté main-forte à l’AQANU-Granby pour les projets d’hydroponie, d’aquaponie et d’un deuxième poulailler à la ferme des PSST à Fort-Liberté.

L’AQANU-Outaouais a ceci de particulier qu’elle mobilise de nombreux bénévoles. Ce sont eux qui, en participant à des activités de financement comme les barrages routiers, la vente de boissons au Festival des montgolfières de Gatineau, leur présence à l’Outaouais en fête, rapportent de quoi financer les projets en Haïti.

On peut consulter le rapport au https://www.aqanu.org/comites-regionaux-2/aqanu-outaouais/

AQANU-Montréal

Du côté de l’AQANU-Montréal, le président, Jean Emmanuel Léon a indiqué que se poursuivait, avec l’UPA DI le soutien aux cantines scolaires, ce programme permettant à la fois de contribuer à stimuler la production locale et à nourrir les écoliers.

De l’AQANU-Montréal, Jean Max St-Fleur, Lise Francesca Dunéant et Jean Emmanuel Léon. (Photo Hélène Ruel)

L’AQANU-Montréal contribue aussi au projet Carboneutre Ayiti auquel, avec l’UPA DI, l’AQANU-Granby contribue aussi. Il s’agit de reboiser quelque 80 hectares de la région de Baptiste d’ici 2025 pour freiner la dégradation des sols.

Les activités de financement de l’AQANU-Montréal, sa participation au Marathon de Longueuil et son annuel quillethon connaissent de plus en plus de succès.

Le rapport complet est disponible au AQANU région de Montréal – AQANU (Association québécoise pour l’avancement des Nations Unies)

AQANU-Granby

Le responsable, Clément Roy a fait état de tout ce qui se cultive, comme projets, à l’AQANU-Granby.

Clément Roy de l’AQANU-Granby (Photo Hélène Ruel)

                         Comme indiqué précédemment, avec la participation de l’AQANU-Montréal, l’AQANU-Granby a renouvelé son engagement pour trois autres années auprès de l’UPA DI et l’Union des coopératives caféières de Baptiste (UCOCAB) dans le projet Carboneutre Ayiti.

Dès qu’il y aura «déblocage», a précisé Clément, le projet d’aquaponie et d’hydroponie au Centre agropastoral des Petites sœurs de Sainte-Thérèse à Fort Liberté devrait pouvoir se concrétiser. Le deuxième poulailler pour lequel l’AQANU-Granby a contribué est maintenant fonctionnel. Il faut toutefois regarnir le premier.

Financé par la Fondation Louise-Grenier, la plantation de moringa et de plantes médicinales toujours à Fort Liberté est sur le point de se faire, à partir des plantules en croissance.

À l’AQANU-Granby, on peut dire que la vente du café d’UCOCAB, fourni par la coopérative nOula, moulu et ensaché par les élèves de Stéphane Nadon constitue un moteur. Le soutien du commerce de l’UCOCAB est encore plus important en ce moment, a souligné Clément, en disant que cinq conteneurs étaient récemment partis d’Haïti pour être livrés à Montréal, aux États-Unis et au Japon. Il a ajouté que si, en 2013, un paysan pouvait produire 45 marmites de café, aujourd’hui, il peut en produit 1500, ce qui, conséquemment, augmente ses revenus.

On peut consulter le rapport au : AQANU Granby et région – AQANU (Association québécoise pour l’avancement des Nations Unies)

AQANU-Bois-Francs

Présidée par l’agronome Richardson Eugène, l’AQANU-Bois-Francs a surtout été occupée par le projet de développement de la filière caprine à Thomonde, projet financé par la Fondation internationale Roncalli et piloté par l’organisation Solidarité des jeunes de Thomonde (SOJETHO).

Le rapport final de ce projet qui consistait à distribuer des cabris à une trentaine de familles et à parfaire leurs techniques d’élevage sera déposé à la Fondation.

Grégoire Ruel qui présidait l’assemblée générale annuelle et Reginald Sorel de l’AQANU-Bois-Francs et coordonnateur du comité de projets. (Photo Hélène Ruel)

Dans les Bois-Francs, le député fédéral de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes et le député et whip en chef du gouvernement du Québec, Éric Lefebvre ont tous deux rendu hommage à l’AQANU, soulignant ainsi le 50e anniversaire de notre association.

La crédibilité de l’AQANU, particulièrement celle de Reginald Sorel, lui a permis d’obtenir des engagements financiers de la Fondation Jacques et Michel Auger de Victoriaville et de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC) pour contribuer à la recherche doctorale de la religieuse haïtienne Marie Mamoune Maurice.

On trouve le rapport de l’AQANU-Bois-Francs au AQANU Bois-Francs – AQANU (Association québécoise pour l’avancement des Nations Unies)

D’autres rapports

D’autres comités ont présenté leur rapport lors de l’assemblée générale.

Ainsi, Jean Max St-Fleur a présenté les grandes lignes du rapport du comité de communication, parlant des moyens que l’AQANU utilise pour informer ses membres et le public : son site Web, sa page Facebook et son Cyber-bulletin mensuel.

Coordonnateur du comité des projets, Reginald Sorel souhaiterait que la vaste expérience en développement international de Christiane Bruyère et Luc Allaire soit davantage mise à profit, les projets de l’AQANU pouvant leur être soumis plus en amont.

La trésorière Danielle Massicotte a traité de la bonne santé financière de l’AQANU. (Photo Hélène Ruel)

Assumant ce qu’on désigne maintenant le secrétariat de gouvernance, Marie Lissa Guérin et la trésorière, Danielle Massicotte ont également été invitées à présenter le bilan de l’année 2023. L’AQANU arbore une bonne santé financière, a-t-on notamment pu constater.

Hélène Ruel

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