Précieuses archives

Texte tiré du Cyber-bulletin 13.10 de juin 2023

Roland Gingras, un des trois fondateurs de l’AQANU, vient de céder un deuxième lot de ses précieux souvenirs lui qui quitte sa maison du 27, rue Saint-André à Victoriaville. Une résidence presque mythique pour l’AQANU où ont eu lieu tant de réunions et de discussions!

 

Dans le sous-sol de sa demeure, Roland avait accumulé des souvenirs de ses 104 séjours en Haïti entre 1970 et 2013, d’abord au nom de l’ACNU, puis en celui de l’AQANU et enfin pour représenter et accompagner Solidarité Jeunesse. Des soucis de santé avaient mis fin à ses «missions». (https://www.aqanu.org/un-voyage-dans-le-temps-pour-les-50-ans-de-laqanu/)

 

Ce «coffre aux trésors» que vient de céder Roland renferme des carrousels de diapositives bien identifiés au nom des différents villages haïtiens où l’AQANU a soutenu des projets de développement. Beaucoup de photos, des articles de journaux, des rapports de stages, des évaluations de l’AQANU font également partie des archives de Roland.

Roland Gingras quitte sa maison du 27, rue Saint-André où on pourrait dire l’AQANU a pris son envol et a grandi. (Photo Hélène Ruel)

 

L’archiviste Pierre Gosselin de l’AQANU-Outaouais rappelle que tant les archives de la section Ville-Marie datant des années 1960 que celles de l’AQANU à partir de 1972 se trouvent présentement à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Gatineau depuis 2014.

 

«Elles sont disponibles aux membres et anciens membres de l’AQANU qui ont besoin d’information et le plus souvent de photographies pour illustrer soit un diaporama, un présentoir ou un texte», précise Pierre Gosselin.

 

Il ajoute qu’elles sont surtout conservées à la BAnQ dans le but d’alimenter la recherche pour les historiens, spécialistes en développement international et autres. L’accès à ces archives peut se faire sur place ou par Internet.

 

Ces archives que vient de céder Roland Gingras compléteront le fonds déjà accessible au public et déjà consulté à quelques reprises.

 

Pierre espère que ceux et celles qui détiennent des documents de l’AQANU s’appliquent, aussi, à les acheminer à la BAnQ lorsqu’ils n’en auront plus besoin afin de leur donner une deuxième vie utile. «C’est-à-dire alimenter la mémoire collective», comme le dit l’archiviste.

 

Hélène Ruel

Ce contenu a été publié dans AQANU. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.