AQANU-Outaouais: un succès de participation

Ce texte est tiré du Cyber-bulletin 11.5 de mai 2021

Annulé l’an dernier, l’annuel déjeuner-bénéfice de l’AQANU-Outaouais
offert cette année en mode virtuel a réuni quelque 175 «convives». C’est
moins de gens qu’en «présentiel», a noté le président Pierre Gosselin. Reste
que l’activité a rapporté autant que s’il s’était déroulé autour d’une table
savoureuse, un peu plus de 5000 $, en contributions et en dons.

L’an dernier, l’AQANU-Outaouais avait dû reporter son déjeuner annuel, une «institution» d’une
trentaine d’années à Gatineau. (Capture d’écran)

D’entrée de jeu, la conférencière invitée, Marie-Ève Castonguay, a présenté
les grandes priorités d’aide internationale du Canada de l’ambassadeur Bob
Rae, dont la politique féministe, visant l’égalité entre les gens, le
renforcement du pouvoir des femmes et des filles.

Outre la diplomate Marie-Ève Castonguay, l’activité a réuni des invités
comme le député provincial de Chapleau Mathieu Lévesque, les conseillères
municipales de Gatineau, Myriam Nadeau et Renée Amyot.

De sa résidence à l’Université Laval où elle poursuit ses études doctorales,
soeur Marie Mamoune Maurice membre de la communauté haïtienne des
Petites soeurs de Sainte-Thérèse (PSST), a également pris la parole pour un
«mèsi anpil» (merci beaucoup en créole) aux gens de l’AQANU. La
communauté religieuse est une partenaire «présente, fiable et compétente»,
«les yeux et les oreilles de l’AQANU en Haïti», a précisé Pierre Gosselin.
Cette annuelle activité sert à maintenir les liens entre les membres de
l’AQANU-Outaouais depuis 30 ans et à les informer de l’évolution des projets en cours en Haïti.

Le comité AQANU-Outaouais… au temps où ses membres pouvaient s’installer les uns auprès des
autres. (Photo AQANU-Outaouais)


Le président national de l’AQANU, Dr Emilio Bazile – membre de
l’AQANU-Outaouais – a profité de l’occasion pour rappeler qu’en près de 50
ans d’existence, l’AQANU avait travaillé à la réalisation de 263 projets en
Haïti, nécessitant des investissements de 7,2 millions $ dont 57% proviennent
du gouvernement canadien.

Illustrant sa présentation de nombreuses images, Pierre Gosselin a passé en
revue tous les projets que continue de soutenir l’AQANU-Outaouais et cela
malgré l’amputation de 60% de ses revenus annuels en raison de la pandémie
de COVID-19, l’ayant privée de plusieurs de ses activités de financement.
Heureusement, a-t-il précisé, que l’Association peut compter sur ses 76
fidèles membres du Club des 100.

Les projets prennent toutes sortes de formes et de couleurs : soutien scolaire
aux élèves de l’École Saint-François-de-Sales, atelier de fabrication de sacs
d’école, appui à la fanfare Zacharie Lauzière, confection de masques de
protection contre la COVID-19, financement de demi-bourses pour des
élèves de l’École de formation professionnelle Mark Gallagher, atelier de
transformation, atelier de transformation André-David, poursuite du
financement du programme Les Savoirs des gens de la terre de l’UPA DI.
Pierre Gosselin a aussi évoqué le don par La Pointe aux jeunes d’une somme
de 1000 $ pour acheter un mulet fort utile pour le transport des produits des
paysans de Rivière-Froide.

Pour l’organisation et la présentation de son activité virtuelle, l’AQANU Outaouais
a pu miser sur l’expertise de Luc Provencher. L’activité a été
enregistrée et on peut y accéder par le lien suivant :

http://plj.ca/obj/media/video/AQANU_O utaouais_Deleuner_virtuel_2021.mp40

Hélène Ruel

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