Un défi supplémentaire pour Hugo Beauregard-Langelier

Article d’Hélène Ruel tiré du Cyber-bulletin 9.3 de l’AQANU

Hugo Beauregard-Langelier lors du déjeuner-bénéfice de l’AQANU Granby

En entrevue au téléphone, le futur secrétaire général d’UPA DI explique que ses nouvelles responsabilités le maintiendront au pays pour au moins une année, lui qui, jusqu’à maintenant, multipliait les missions à l’étranger et offrait aussi des formations. «C’est, pour moi, un défi supplémentaire!»
Son poste comporte incidemment des tâches liées aux finances et aux ressources humaines de l’organisation.
Il s’affairera à réaliser le plan d’action qu’a élaboré l’UPA DI pour les cinq prochaines années, à «donner une vision à l’organisation». Figure au plan stratégique la création d’un centre d’expertise agroalimentaire, les besoins étant de plus en plus «pointus», observe M. Beauregard-Langelier.
«D’ailleurs nos façons d’intervenir doivent changer, s’adapter aux besoins de nos partenaires dont il faut constamment garder le pouls», ajoute-t-il.

UPA DI a été créée en 1993. Elle mise sur une équipe de 24 permanents et sur une dizaine de consultants. L’organisation sollicite par ailleurs l’expertise d’établissements et d’institutions de son réseau puisque les projets de l’UPA DI requièrent d’autres ressources qu’agricoles. «Certains projets nécessitent qu’on fasse appel à des comptables, des vétérinaires, des gens en communications, etc.»
La pertinence de la coopération internationale n’a rien d’un acquis, admet-il. «Ça reste toujours fragile. Il y a des gens qui y croient fortement, d’autres moyennement, d’autres, enfin, qui n’y croient pas du tout. J’estime que nous avons le devoir moral de donner de nos richesses et qu’il ne faut surtout pas «surfer» sur notre réputation. C’est un travail continuel que de faire la preuve que les projets que nous soutenons sont structurants. Je dirais que nous avons présentement de bonnes relations avec les gouvernements du Québec et du Canada ainsi qu’avec les ambassades.»
Le secrétaire général est imputable auprès du conseil d’administration de l’UPA, un regroupement de dix personnes, présidé par Marcel Groleau.
C’est à l’occasion de son stage professionnel en agroéconomie qu’Hugo Beauregard-Langelier a fait son entrée à l’UPA DI en 2003. Il a effectué une première mission pour l’organisation au Mali en 2006, une seconde au Burkina Faso pour, finalement, obtenir sa permanence en 2014.
Au président de l’AQANU qui le félicitait de sa nomination, Hugo Beauregard-Langelier adressait ses mots.
«Bonjour Réginald,
Tout d’abord, un très grand merci pour la lettre que tu m’as fait parvenir au nom de l’AQANU. Cela me touche, d’autant plus que l’AQANU a été un des premiers partenaires québécois d’UPA DI avec qui j’ai eu l’opportunité de travailler lorsque je suis arrivé à titre de permanent au sein d’UPA DI il y a bientôt six ans.
Travailler avec une organisation comme l’AQANU, où des bénévoles dévoués se mobilisent pour une cause qui leur tient à coeur et qui me tient également à coeur m’apporte une motivation supplémentaire dans les fonctions que je vais occuper. Merci encore de votre appui et de votre engagement dans nos visions communes de la solidarité, ici comme à l’international.
Ce sera un plaisir de poursuivre ma collaboration avec vous.
Sincères salutations à toi et toute l’équipe de l’AQANU.
Hugo»

Texte et photo : Hélène Ruel

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